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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 16:08

Entraide 33, Femmes Solidaires, Femmes de Mer en partage et la Ligue des Droits de l’Homme se sont associés pour adresser une lettre ouverte au Sous Préfet, aux maires et aux candidats aux élections diverses, afin d’obtenir une trentaine de places permanentes d’hébergement dans le sud bassin, un accompagnement et des accès à des relogements durables et accessibles ensuite. Ces associations de citoyens demandent également la mise en place d’un 115 local et une action intercommunale en domaine, afin d’éviter le renvoi de la majorité des demandes vers l’agglomération bordelaise, qui n’offre déjà plus de solutions acceptables. Cette lettre fait suite à de nombreuses démarches et deux manifestations organisées à Arcachon, qui n’ont pas débouché sur des solutions à la hauteur du problème. Plus de 30 personnes sont en permanence à la rue dans le sud bassin, 300 jeunes de moins de 25 ans passant par l’accueil du Prado (Passerel à la Teste) sont sans logement, 150 personnes sans logement mangent aux Restos du Cœur dans l’année. Face à l’aveuglement des pouvoirs publics sur cette situation, nous reviendrons tous les mois pour faire le point des réponses obtenues. La lettre a d’ores et déjà été remise le 29 mars à la première candidate aux élections présidentielles venue depuis sur le bassin, Eva Joly (voir photo). A suivre.

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 10:46

Depuis fin Février, la police repousse régulièrement les personnes sans logement des rues du centre ville d’Arcachon, et particulièrement du quartier entre la gare et la poste, ainsi que du boulevard de la Plage. Ceci à la demande de particuliers. Un commerçant a agressé un jeune homme, lui brisant même son téléphone portable. Ce climat est-il lié à l’inauguration du cœur de ville, façade trompeuse d’une ville qui veut cacher ses échecs, particulièrement en matière de logement? Pourtant, même à Dysneyland, Picsou n’est pas tout seul…   JRB

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 10:30

Courant Mars 2012, un don de 330 euros a été transmis par Bio  Coop à Gujan Mestras, suite à une vente de carottes faite en notre faveur. Cette initiative permettra à l’association de contribuer à des relogements et de poursuivre les repas dans la rue. Mais la collaboration ne s’arrête pas là : des légumes nous parviennent chaque semaine. Donc merci à tous ! 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 10:26

Nos deux associations ont été interviewées, une heure durant, le 22 mars, par l’animatrice de cette radio locale à Audenge. Cela a été l’occasion d’insister sur l’absence de solutions d’hébergement autour du Bassin et sur le renvoi de la majorité des demandes vers l’agglomération bordelaise, déjà saturée. Pour les marins débarqués, il n’existe pas de foyer, comme on peut en trouver dans la plupart des ports de pêche, permettant à ceux qui n’ont pas de logement d’attendre un nouvel embarquement. Plusieurs d’entre eux échouent ainsi dans la rue et certains ne peuvent plus réembarquer pour raisons de santé. Plus généralement, l’agglomération du Sud Bassin ne dispose que de peu d’hébergements, généralement plutôt destinés aux urgences familiales, et sans accompagnement. La loi Boutin obligerait pourtant les communes à mettre en place une trentaine de places permanentes (hors CHRS et plan grand froid). Et sans un accompagnement social soutenu, cet hébergement ne peut fonctionner correctement. Résultat : ce sont les citoyens qui assurent chez eux quelques jours d’accueil, plus les squats, la plage, etc. Le fait de mettre en place un hébergement digne de ce nom ne risque pas d’attirer plus de monde, comme on voudrait nous le faire croire : il y a plus de personnes dans la rue aujourd’hui qu’avant 2002, lorsque le Chalet fonctionnait encore au Moulleau.

Marielle, juriste, a présenté enfin une analyse du récent arrêt du Conseil d’Etat, qui confirme la responsabilité de l’Etat en matière d’hébergement et pourrait fonder des recours en justice là où il ne l’assure pas.

Un grand merci à Cap FM pour cette émission (rediffusée le vendredi matin). JRB

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 15:50

 

Article de La Dépêche du 23/02/2012

Composée de citoyens, les bénévoles de l'Entraide 33, déjà associée à la Ligue des droits de l'homme, reçoivent le soutien des Femmes solidaires et des Femmes de marins.


La longue période de grand froid de ces dernières semaines a frappé de plein fouet les personnes qui vivent dans la rue. Un collectif citoyen tire la sonnette d'alarme.

Depuis décembre 2009, le rendez-vous est rôdé. Plusieurs soirs par semaine, des citoyens préparent et distribuent des repas, à proximité du centre-ville d'Arcachon, pour des personnes qui vivent de la débrouille. Le plus souvent, qui dorment dans la rue. La semaine passée, lors d'une rencontre, Entraide 33, Femmes solidaires et Femmes de marins, ainsi que la Ligue des droits de l'homme ont présenté l'ensemble des réussites et des échecs enregistrés depuis le début de leur action.


Mais la première à prendre la parole, c'est Mélanie (1). À 27 ans, cette jeune femme bourrée d'énergie a repris le dessus après six mois à la rue. Elle a accumulé quelques petits boulots de jardinage pendant la tempête qui lui ont permis de refaire surface. « Aujourd'hui, j'ai un toit et l'envie de trouver un vrai boulot, dit-elle après avoir connu la manche. Quand on n'a pas d'argent, qu'on vit dans les squats et qu'on se fait voler ses papiers, on n'est plus rien... » Heureusement, Mélanie est passée un mercredi soir prendre un repas chaud offert par Entraide 33. Elle a expliqué sa situation et fait la connaissance de gens « qui se bougent » pour « nous donner un coup de pouce ».


Président de cette association, Jean-Roland Barthélémy explique que des situations comme celles-ci existent plus qu'on ne le croit, notamment sur le Bassin. Et que les solutions ne sont pas toujours adaptées. « Le plus souvent, les personnes à la rue sont déplacées et peuvent se retrouver chassées vers la forêt, à vivre dans des tentes alors qu'il fait proche de moins 10° dehors, constate-t-il. Plusieurs mairies du Sud-Bassin n'acceptent pas de loger ces personnes avec des chiens. » Actuellement, il affirme qu'une trentaine de cas de figure au moins sont recensés dans le Sud-Bassin : dix hébergés chez des gens, dix autres grâce au plan « grand froid » et qui « peut donc être abandonné sitôt que les températures remontent », tandis qu'une dizaine d'autres sont à la rue ou dans des bâtiments abandonnés.


[ A.B. ]


 http://www.ladepechedubassin.fr/actualite/Arcachon-:-%C2%AB-Il-faut-plus-de-logements-d-urgence-!-%C2%BB-2736.html

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 15:39

Article paru dans le Sud-Ouest le samedi 18 février 2012
Par CHANTAL ROMAN


L'association Entraide 33, aux côtés de la Ligue des droits de l'homme, Femmes solidaires, Femmes de marins-Partage distribue des repas aux SDF.

 

Entraide 33

 

Les équipes d'Entraide 33, Ligue des droits de l'homme, Femmes solidaires, Femmes de marins unies pour venir en aide aux plus démunis. (photo Ch.R.)

 

Isabelle (1), 27 ans, sait de quoi elle parle lorsqu'elle évoque « la rue » : « J'y ai vécu six mois, sans le vouloir », raconte la jeune femme, aujourd'hui sortie de ce cercle infernal. Dans une situation familiale inextricable (parents séparés, éloignés) Isabelle se retrouve sans ressources : « Et à la rue, dit-elle. J'avais 25 ans, j'ai fait des tonnes de démarches et on me disait toujours : « Portez plainte contre vos parents ! » Et comment ? Des parents séparés, tous deux au RSA... J'ai donc dû dormir dehors, faire la manche pour survivre. »

Isabelle est une battante : « C'est grâce à la tempête, finalement, que j'ai pu m'en sortir. On demandait des petites mains, sans qualification, pour faire des travaux sur les espaces verts. J'ai eu un salaire et donc un toit. » Mercredi, jour de distribution de repas par l'association Entraide 33, Isabelle était là : « Afin de témoigner de ce que l'on vit », dit-elle.



Douze mois sur douze

Voilà deux ans que l'association Entraide 33 distribue des repas chauds aux sans domicile fixe d'Arcachon : « Douze mois sur douze, chaque mercredi et samedi, explique Jean-Roland Barthélémy, son président.

Mercredi dernier, lors de la livraison de ces repas chauds, cuisinés par les bénévoles de l'association, Jean-Roland Barthélémy avait tenu à réunir les associations œuvrant aux côtés d'Entraide 33 : Ligue des droits de l'homme, Femmes solidaires, Femmes de marins-Partage.

Le réseau d'associations a mené de front plusieurs dossiers durant ces derniers mois, afin d'aider, accompagner les SDF. « Car la distribution des repas chauds - « avec l'aide de commerçants » précise le bénévole -, n'est pas la seule action que nous menons. Notre objectif est d'aider les personnes concernées pour trouver une solution. Interventions en cas d'expulsion, de perte de logement, aide aux démarches administratives, nous jouons notre rôle citoyen. Nous les encourageons à l'autonomie, la seule aide financière apportée étant par exemple une aide d'urgence à l'hôtel en cas de grand froid. Notre activité est complémentaire à l'intervention des services sociaux et des autres associations. Nous n'avons pas vocation à remplacer les professionnels du social, vers lesquels nous orientons, mais nous suivons les résultats obtenus. »

La population concernée ? « Si nous distribuons 20 repas par semaine, actuellement une trentaine de personnes vivent dans la rue sur le Sud-Bassin. Nous avons eu le bonheur de trouver des gens qui ont accepté, spontanément d'offrir un toit à certains. D'autres sont hébergés par le plan grand froid, trois sont encore à la rue et une dizaine squatte des maisons abandonnées. »



Manque de logements

Bien sûr et ce n'est pas nouveau, le manque de logements est criant sur ce Sud-Bassin. Or, c'est la première marche pour trouver ensuite du travail… Entraide 33 fait d'ailleurs appel aux propriétaires de petites structures : « Nous manquons de locatifs de petite taille accessibles à des personnes n'ayant que le RSA pour revenu (2). »

Cela dit, et malgré les difficultés, Jean-Roland Barthélémy tient à apporter des points positifs : « Une collaboration avec le centre communal d'action sociale d'Arcachon s'est mise en place pour les domiciliations, la concertation et l'ouverture des droits et demandes de logement. De plus, nos demandes initiales semblent prises en compte, comme la mise en place du bus solidaire. Des progrès ont aussi été faits dans le plan grand froid. » Tout n'est pas réglé pour autant : « Les SDF sont chassés de lieu en lieu, le manque de locaux d'hébergement d'urgence est de plus en plus criant. »

 

(1) Le prénom a été changé.

(2) L'association Entraide 33 cherche des studios à moins de 400 euros, des bras et de l'énergie pour faire face à la situation. Contact : les samedis 25 février, 10 et 24 mars de 9 h 30 à 11 h à la Maison des associations d'Arcachon (cours Tartas), 2e étage. Tél. 06 45 87 31 38.

 

« Il y a urgence »

Ces hébergements d'urgence, les associations en font leur cheval de bataille, Les exemples se multiplient, « comme ces jeunes marins débarqués sur le port de pêche, sans ressources, cette dame encore à la rue il y a quelques jours et pour laquelle une solution provisoire a été trouvée. Aussi Entraide 33 demande «au moins» un dispositif d'hébergement à l'année, avec une offre adaptée en taille, en nombre et en confort. » « L'action doit se situer à l'échelle intercommunale, disent les bébévoles. Les solutions ne peuvent relever d'une seule commune, mais d'une coopération de toutes. » De demander, aussi un local à l'abri « afin de délivrer nos repas. »

 

© www.sudouest.fr 2012

 

http://www.sudouest.fr/2012/02/18/lutter-contre-la-galere-quotidienne-636615-2733.php

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 16:30

 

SDF Congel


Alors que le froid s’accentue (-6°C ce matin, mercredi 8 février 2012), plusieurs mairies n’acceptent pas de loger des personnes à la rue avec leurs chiens dans le sud du bassin. Le camping d’Arcachon accepte un chien, mais… en dehors du mobile home ou placé à Cazaux, ce qui est inacceptable pour la plupart. Chassés à Arcachon de la gare, puis de ses abords, ils sont renvoyés vers les centres d’hébergement de Bordeaux dans d’autres communes. Connaissant les conditions de sécurité parfois difficiles dans ces centres, les personnes sans logement préfèrent se retrouver sous la tente, malgré le froid glacial. Ou bien, ce qui est le cas d’une dizaine de personnes actuellement, des citoyens les logent avec leurs propres moyens.


Faudra-t-il qu’il y ait un mort pour que les autorités comprennent la nécessité d’ouvrir un centre d’hébergement en bonne et due forme, prenant en compte la question des chiens et le besoin d’un accompagnement réel ? Quand mettra-t­-on en place une véritable politique de relogement pour les 30 SDF du bassin avec un accompagnement soutenu, permettant à ceux qui sont prêts de reprendre le fil de leur vie ?


L’association Entraide 33 cherche des studios à moins de 400 euros, des bras et de l’énergie pour faire face à la situation. Contact : les samedis 11 et 25 février, 10 et 24 mars (tous les 15 jours) de 9h30 à 11h à la Maison des Associations d’Arcachon (cours Tartas), 2 è étage. Tél. 06 45 87 31 38

 


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