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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 07:52

Depuis le mois de Septembre, la situation devient plus pressante à Arcachon. Un squatt important a été évacué, des expulsions prononcées par les juges ont été suivies de menaces d'intervention des forces de l'ordre, des familles comme des personnes seules sont à la rue, dormant dans des voitures ou sous des tentes, bien d'autres sont hébergés. M.le Préfet de la Gironde a menacé d'expulsion une personne paraplégique, une famille avec deux enfants a passé près de deux mois dans la rue, avant de repartir vers une autre ville faute de solution, une femme avec un enfant en bas âge également dans une voiture.... Belle efficacité des pouvoirs publics dans leur ensemble!

Notre association a poursuivi son action:  à travers le collectif d'associations autour du problème de l'hébergement, nous avons écrit aux différentes autorités pour réclamer une résidence sociale et un hébergement provisoire en attendant: pas de réponse pour le moment! Nous avons cherché des solutions, entamé l'achat d'une caravane, réalisé un repérage de logements vacants abandonnés... Mais le plus chiquant est le nombre considérable de biens immobiliers publics laissés à l'abandon: deux villas appartenant à EDF, une villa en plein centre, les Affaires Maritimes, divers locaux de la SNCF, plus divers locaux vacants, dont un dans la caserne de Pompiers... Et c'est dans ce contexte que l'on annonce la destruction de la Tour des Chênes, pourtant satisfasante aux yeux des locataires!

ET nous attendons toujours la mise en place du grand plan d'hébergement promis par le gouvernement... Pour le moment, rien n'a changé et le nombre de personnes à la rue augmente, probablement près de 50 sur le bassin d'Arcachon; le sous Préfet a déclaré il y a quelques mois à une association qu'il n'y avait pas de besoins d'hébergement sur le bassin....

RAS!

 

 

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 19:29

Depuis deux ans et demi, donc depuis le début d’Entraide, il y a eu deux morts de la rue à Arcachon, suite à un accident de la route et à l’alcool. Mais de très nombreuses hospitalisations, toutes liées aux conséquences de la vie dans la rue, au froid, aux blessures et aux addictions. Nous entendons déjà les bien-pensants dire qu’  « ils n’ont qu’à ne pas boire ou se droguer »…  

L’incapacité de la médecine et des pouvoirs publics à offrir une réponse à l’enchaînement qui se produit dans la rue est patente : nous avons entendu des médecins affirmer que les psychotropes étaient une solution « pour supporter les conditions de vie » à la rue, que les substituts à la drogue et à l’alcool étaient un progrès… Et personne ne propose d’autres pistes : faudra-t-il des overdoses ou plus d’attaques cardiaques en pleine rue pour que l’on pose réellement la question de l’usage réel de ces substituts (subutex, valium, méthadone et autres benzodiazépine…), qui peuvent aussi être utilisés comme de véritables drogues, avec des conséquences physiques majeures ? Des dossiers récents dans la presse (Libération (27/7/2012, Le Parisien 2/7/2012) ont souligné l’ampleur du trafic et le danger d’une prescription sans suivi étroit ou par des non spécialistes. Nous pouvons témoigner, à Arcachon, de prescriptions inappropriées d’anti-dépresseurs par des généralistes ou par le secrétariat d’organismes chargés… de la lutte contre la dépendance ! Et ceci fait bien sûr très mauvais ménage avec une consommation d’alcool que le milieu médical ne peut ignorer !

Enfin, et c’est le pire : l’hôpital psychiatrique utilise des personnes sans domicile comme cobayes pour tester de nouveaux médicaments, contre une rémunération qu’ils ne peuvent refuser vu leurs faibles revenus. L’état de désorientation, voire la dérive caractérielle qui s’ensuivent sont indescriptibles et compromettent durablement toute réinsertion.  

Il est temps que médecins et associations de lutte contre les dépendances prennent conscience de la situation et s’organisent pour participer à des réponses concrètes et complètes (logement et suivi inclus) à ces situations qui finiront par faire, ici comme ailleurs, des morts dans la rue !

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 10:55

DEPUIS LE 15 MARS, C’EST LA FIN DE LA TREVE HIVERNALE : IL FAUT ARRETER LES EXPULSIONS !

Plus de 60.000 expulsions d’occupants de logements ont officiellement été prononcées dans le pays, mais plus de 100.000 ont lieu en réalité, car un bon nombre quittent les lieux sous la menace d’une procédure, sans se défendre.

Chaque année, la fin de la trêve hivernale met en lumière les difficultés croissantes de nombreux locataires à se maintenir dans leur logement, notamment en raison de l’explosion des dépenses contraintes : loyers, coût de l’énergie, carburant, assurances….

Mais aussi pour des raisons totalement extérieures à leur situation (vente du logement, récupération du logement pour la famille du propriétaire, … ou parfois pour augmenter le loyer). Les formes sont rarement respectées. De nombreuses cautions ne sont pas rendues !

La reprise des expulsions porte atteinte au droit au logement pour tous : même des propriétaires, des personnes âgées (sauf très faibles ressources), les plus démunis sont touchés. Les relogements sont difficiles.

Cette année, l’espoir d’une prolongation en raison des échéances électorales a été déçu : dès le 1er Mars, les expulsions ont repris, y compris pour des logements laissés ensuite vacants. Les espoirs de se reloger sont très minces : la pratique des assurances impayés aboutit à noter les locataires (un revenu égal à 4 fois le loyer est souvent exigé!), il y a souvent des dizaines de candidats par logement, les exigences de garants se multiplient. Les dossiers loi DALO, qui devraient permettre des relogements d’urgence n’aboutissent qu’à 20% de propositions. 

Il n’y a pas de politique locale du logement dans le bassin : ni pour les actifs, ni pour les personnes âgées pourtant si nombreuses, encore moins pour les familles, obligées de se loger dans l’arrière pays.

Il ne devrait pas y avoir d’expulsion sans relogement et accompagnement. Mais plus encore, il faut une offre de logements adaptée aux moyens des diverses catégories de ménages : 3519 logements sociaux manquent dans le Sud Bassin, 3600 dans le Nord Bassin, si l’on voulait atteindre les objectifs de la loi SRU.
Une action commune entre la CLCV et Entraide 33.   

Le report des expulsions de logements était fixé au 15 Mars et la force publique est intervenue dans de nombreux cas d’expulsion prononcée par les tribunaux.

Si vous craignez une expulsion, peut-être une solution est-elle encore possible ?

Ne restez pas seuls face à de telles situations, des citoyens bénévoles peuvent vous aider à négocier, rechercher des solutions, vérifier vos droits.

N’hésitez pas à les contacter, ou à participer à leur action, ils sont regroupés dans diverses associations, notamment :

Arcachon  ENTRAIDE 33.  Téléphone 06 45 87 31 38 Courriel entraid33@gmail.org

contact Maison des Associations 2è étage salle C15   51 cours Tartas 33120 Arcachon 9h30 à 11h un samedi sur deux (les 31 Mars, 14 et 28 Avril, 12 et 26 Mai, 9 et 23 juin 2012, etc.)

Site internet : http://www.entraide33.over-blog.org

La Teste et Le Teich CLCV Port de La Teste  9, avenue du Général Leclerc 33260  La Teste-de-Buch
Téléphone: 05 56 54 20 13 email: lateste@clcv.org mardi  14H à 17H, Mercredi de 9H à 11H,  Jeudi de 14H à 17H, Vendredi de 14H à 17H (Sur rendez-vous).

Site internet : http://www.clcv.org/La-Teste-de-Buch-Union-local et blog: www.clcv.ba.over-blog.com

Dès les premières difficultés, ne laissez pas les dettes s’accumuler. Rencontrez très vite nos associations. Elles sont là pour vous aider ; des solutions existent.

UNE FOIS EXPULSE, IL EST TRES DIFFICILE DE RETROUVER UN LOGEMENT : AGISSEZ AUJOURD’HUI POUR NE PAS ETRE DANS L’IMPASSE DEMAIN !

 

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 10:46

Depuis fin Février, la police repousse régulièrement les personnes sans logement des rues du centre ville d’Arcachon, et particulièrement du quartier entre la gare et la poste, ainsi que du boulevard de la Plage. Ceci à la demande de particuliers. Un commerçant a agressé un jeune homme, lui brisant même son téléphone portable. Ce climat est-il lié à l’inauguration du cœur de ville, façade trompeuse d’une ville qui veut cacher ses échecs, particulièrement en matière de logement? Pourtant, même à Dysneyland, Picsou n’est pas tout seul…   JRB

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 16:30

 

SDF Congel


Alors que le froid s’accentue (-6°C ce matin, mercredi 8 février 2012), plusieurs mairies n’acceptent pas de loger des personnes à la rue avec leurs chiens dans le sud du bassin. Le camping d’Arcachon accepte un chien, mais… en dehors du mobile home ou placé à Cazaux, ce qui est inacceptable pour la plupart. Chassés à Arcachon de la gare, puis de ses abords, ils sont renvoyés vers les centres d’hébergement de Bordeaux dans d’autres communes. Connaissant les conditions de sécurité parfois difficiles dans ces centres, les personnes sans logement préfèrent se retrouver sous la tente, malgré le froid glacial. Ou bien, ce qui est le cas d’une dizaine de personnes actuellement, des citoyens les logent avec leurs propres moyens.


Faudra-t-il qu’il y ait un mort pour que les autorités comprennent la nécessité d’ouvrir un centre d’hébergement en bonne et due forme, prenant en compte la question des chiens et le besoin d’un accompagnement réel ? Quand mettra-t­-on en place une véritable politique de relogement pour les 30 SDF du bassin avec un accompagnement soutenu, permettant à ceux qui sont prêts de reprendre le fil de leur vie ?


L’association Entraide 33 cherche des studios à moins de 400 euros, des bras et de l’énergie pour faire face à la situation. Contact : les samedis 11 et 25 février, 10 et 24 mars (tous les 15 jours) de 9h30 à 11h à la Maison des Associations d’Arcachon (cours Tartas), 2 è étage. Tél. 06 45 87 31 38

 


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